Épisode 3 – Les peuples de la vallée de l’Omo

La vallée de l’Omo est l’un des rares territoires au monde où les traditions corporelles ont pu être préservées sans interruption. Grâce à leur inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO, plusieurs peuples comme par exemple les Mursi ont pu poursuivre l’exerce de leurs traditions
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Cet article accompagne le troisième épisode de ma série consacrée aux traditions corporelles africaines.

Dans cette vidéo, je me rends en Éthiopie, au cœur de la vallée de l’Omo, pour parler des Mursi et de leur tradition ancestrale de scarification — l’une des rares formes de marquage corporel africain encore pratiquées aujourd’hui.

Pourquoi la vallée de l’Omo est unique ? 

La vallée de l’Omo est l’un des rares territoires au monde où les traditions corporelles ont pu être préservées sans interruption.

Grâce à leur inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO, plusieurs peuples — dont les Mursi, les Karo et les Surma — ont pu maintenir :

  • leurs rites d’initiation,
  • leurs systèmes de beauté,
  • leurs scarifications symboliques,
  • et leur rapport sacré au corps.

Cette reconnaissance mondiale leur a permis de protéger leurs traditions face à la modernisation et aux pressions extérieures.

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Dans l’épisode, j’explique :

  • comment les Mursi utilisent la scarification comme langage visuel,
  • ce que représentent les motifs (courage, statut, identité, passage à l’âge adulte…),
  • pourquoi cette pratique survit aujourd’hui alors qu’elle a disparu dans 90 % du continent,
  • et en quoi leur environnement culturel, protégé par l’UNESCO, joue un rôle essentiel dans cette survivance.

J’y montre aussi que la scarification n’a rien de “primitif” :

c’est une tradition artistique et identitaire extrêmement codée.

Scarification et tatouage : un même langage ancestral

Pour nous, tatoueurs, la vallée de l’Omo est une source d’inspiration inestimable.

La scarification Mursi :

  • structure le corps,
  • raconte une histoire individuelle,
  • marque l’appartenance,
  • renforce le lien à la communauté,
  • et transforme la peau en archive vivante.

Même si nous travaillons aujourd’hui avec de l’encre et des aiguilles modernes, le principe reste le même :

le corps devient un support de mémoire, de beauté et de symbolique.

Comprendre ces traditions permet d’ancrer le tatouage afrocentré dans une continuité historique, loin des influences occidentales.

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